Fabrication de t-shirt d'hommes en Turquie
Fabricant
en gros de t-shirt d'hommes
manche courte
longue
Fabrica
de t-shirt hommes
manche courte
longue
personnalisé avec votre propre
fabrication de t-shirt d'hommes de 100% coton
manche courte
longue
T-shirt
tee-shirt
moulant blanc manche courte
maille 100 % coton
T-shirt
moulant blanc manche
courte
avec l'embleme ou logo
t-shirt
tee-shirt avec logo imprimée
T-shirt tee-shirt pour homme en gros - Turquie
T-shirt t shirt pour hommes en gros - Turquie
T-shirt
tee-shirt pour hommes en gros
de 100% coton
manche courte
longue
Vente en gros autorisée de t-shirt
tee-shirt
Vente en gros de t-shirt
tee-shirt avec poche
Vent en gros de t shirt
tee shirt blanc blanche
Fabricant
de haute qualité de
t-shirt tee-shirt
|
Voyage vers la Turquie
Aintab, Antep...
Gaziantep! Comment se retrouver, avec tous ces noms? Aintab est le nom
arabe de la ville. Elle le portait alors qu’elle faisait partie du
Vilayet d’Alep sous l’Empire Ottoman. C’est ce nom que les Arméniens
continuent d’employer. Antep, c’est le nom turc (pas si loin de
l’arabe, puisqu’en turc le P et le B sont très proches). Et Gaziantep
c’est le nom héroïque (Gazi=envahisseur, héros) donné par la
république turque à la ville, pour saluer la résistance, en 1920, de
ses habitants turcs contre les alliés et les Arméniens. Passées ces
considérations sémantico-historiques, venons en aux faits: Aintab est
la ville dont sont originaires Baron & Baron! La ville comptait, au
début du XXe siècle, une importante communauté arménienne. Les
Aintabsi (originaires d’Aintab) sont fiers de la cité de leurs grands-parents,
même s’ils n’y ont jamais mis les pieds. Ils sont fiers d’Aintab, car
c’est dans leur ville que s’est installé, en 1874, le Merkezi Turkye
Kolegi (Turkish Center College), communément appelé American College,
3e établissement américain de l’Empire Ottoman après le Roberts
College de Constantinople et le Syrian Protestant College (futur
American University of Beirut) de Beyrouth. Le CHU (Centre Hospitalier)
fonctionne toujours dans ses bâtiments d’origine.
Aujourd’hui, Aintab,
disons plutôt Gaziantep, est une ville turque bien comme il faut. 6e
du pays, elle dépasse le million d’habitants. Son centre, moderne et
animé, est plein de petits hôtels sympas, de cafés, de complexes de
ciné futuristes. En périphérie de la ville, près des échangeurs
d’Adana et de Sanliurfa, un immense centre commercial ou shopping
mall, ou l’on se croirait facilement à Montréal ou à Singapour. En
face, des cités HLM aux façades multicolores. Aintab ne figure
pourtant pas sur les circuits touristiques. Le seul guide à lui
consacrer un espace décent est le Lonely Planet. Ses hôtels reçoivent
principalement des voyageurs d’affaires. Alors, Aintab, ville
touristique ou pas? Le centre ville cité plus haut est agréable pour
déambuler, entre Hurriyet cad., Gaziler cad. et Hukumet Konagi. Le
quartier est un bon point de départ pour explorer la vieille ville,
avec ses ruelles étroites et labyrinthiques. Aintab s’étend sur
plusieurs collines souvent couronnées de mosquées aux élégants
minarets. De nombreuses mosquées sont antérieures à l’époque ottomane
et témoignent du développement de la ville dès le XIVe siècle. Citons
de cette époque, l’Eyüboglu camii, avec ses deux nefs longitudinales
et son élégant minaret. De l’Ala üd-Devle camii, du XVe s, seul le
minaret est d’époque. La mosquée fut entièrement reconstruite en 1908
par des architectes arméniens. Son style est d’ailleurs d’un goût
chrétien avec des fenêtres d’inspiration byzantine. Cette mosquée
ressemble beaucoup à Sainte Marie des Arméniens.
La cathédrale
arménienne est bâtie au sommet de la colline du Hayek Tepe (le
quartier des arméniens). Flanquée de deux minarets (le premier était
un clocher), elle aujourd’hui la Kurtulus camii; “Mosquée de la
Délivrance” (!). Curieuse architecture (réalisée par Sarkis Balian),
un peu Néoclassique, avec ses façades à frontons et pilastres, un peu
byzantino-omeyyade, avec son usage des pierres blanches et noires,
elle ne ressemble pas aux églises arméniennes. L’église fut consacrée
en 1892. Elle est située à l’emplacement d’un sanctuaire plus ancien,
et son ambitieux architecte la voulait encore plus grande! On dit que
le chef de la communauté, Nicolas Nazaretian, jugea le projet trop
gigantesque et demanda à Balian d’en réduire les dimensions. Sainte
Marie reste un bâtiment imposant. Elle domine le paysage dans de
nombreuses photos d’époque d’Aintab et témoigne de l’importance de la
communauté arménienne au sein de la cité. Le bâtiment, qui fut
restauré dans les années 90, connaît aujourd’hui une double
orientation: L’axe d’origine, dans le sens Nord-Sud, vers Jérusalem,
toujours marqué par le chevet, et la nouvelle direction, celle de la
Mecque, vers l’Est, marquée par un mihrab. A noter que l’église servit
de prison pendant la bataille d’Aintab. Elle constitue le coeur de
l’ex. quartier arménien, un ensemble de dédales labyrinthiques que
l’on peu arpenter au départ de l’Eyüboglu cad.
|
Dans ce quartier, on
peut apercevoir un intéressant échantillonnage de maisons aintabsiotes
en bois recouvertes de tôles. Certaines sont calcinées: Seraient-ce
des anciennes demeures d’arméniens qui furent incendiées, comme on en
trouve encore à Istanbul? Les amateurs visiteront le Hasan Süzer
Etnografya Müzesi. Les salles de cette maison du XVIIIe siècle
présentent de manière didactique les traditions populaires (un peu
barbant). La cour dallée de pierres noires et blanches est la plus
belle chose à voir. On peut aussi s’engouffrer dans les caves... Parmi
les nombreux reliefs de la ville, ont peut remarquer les hauteurs de
la citadelle, place forte qui remonterait à l’époque byzantine, dont
la forme elliptique rappelle curieusement celle d’Alep. Le bâtiment
est assez ruiné et ne vaut pas la visite. La citadelle est l’ancien
noyau de la ville. A ses pieds s’est developpée, de Baladiyé cad. à
Gaziler cad. l’ancienne zone commerciale et marchande composée de
marchés et de hans. Aintab était, jusqu’à l’ouverture du Canal de
Suez, un important centre de transit entre l’Anatolie et le Golfe
Persique via l’Euphrate. La promenade dans ces quartiers, avec
certaines rues piétonnes animées et pleines de magasins, est
l’occasion de découvrir des métiers traditionnels et artisanaux dont
certains sont en voie de disparition, ainsi que de visiter des hans,
anciens entrepôts autour d’une vaste cour, comme le Kurkçu Han, qui
était, lorsqu’il fut bâti en 1890, le plus grand de la ville.
- le musée
archéologique -
Les lieux sont forts
modestes. Façade anonyme de bâtiment administratif, hall assez
glauque. Le jardin, bien qu’étriqué, est plein de stèles autres
pierres antiques. Le musée de Gaziantep vaut la visite pour ses
mosaïques romaines d’une qualité exceptionnelle. Elles proviennent de
la cité de Séleucie Zeugma qui se trouvait sur les bords de l’Euphrate.
Connue depuis le début du XXe siècle comme site d’importance, Zeugma
n’a jamais bénéficié de fouilles extensives, jusqu’à la fin des années
1990, avec la construction d’un barrage sur le fleuve, dont le Lac de
retenue provoquerait la disparition. Zeugma fut fouillée par des
équipes françaises et turques en catastrophe. Il en résultat des
découvertes extraordinaires: sous les gravats, la ville réapparaissait,
avec des réseaux de canalisations souterrains, des voies de
circulation, et des villas. C’est à partir de quelques sites ciblés
que furent dégagés les trésors dont certains ont trouvé refuge à
Gaziantep. Tout le reste à disparu à tout jamais dans la quasi-indifférence
générale. On ne refait pas Abou Simbel!
Le musée est au
sud du centre ville, entre le stade et la gare. Ouvert du mardi au
dimanche, 8h00-12h00, 13h30-17h30. |
|
beau veste,de motard veste,coburg veste,cuir veste,chemise,chemise la
lacoste,chemise corellem,
chemise pattern renaissance,chemises de tennis, tee-shirts et chemise de
sport
|