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Voyage vers la Turquie
"Un fleuve sortait
d'Eden pour arroser le jardin et de là il se divisait pour former
quatre bras. Le premier s'appelle le Pishôn: il contourne tout le pays
de Havila, où il y a l’or; (...) Le deuxième fleuve s’appelle le
Gishôn ; il contourne tout le pays de Kush. Le troisième fleuve
s’appelle le Tigre: il coule de l’Orient à Ashur. Le quatrième fleuve
est l’Euphrate."
L’Ancien Testament |
L’Euphrate* prend sa
source dans les hauts plateaux d’Anatolie, près de la ville d’Erzurum.
Il traverse les territoires de trois états Turquie, Syrie et Irak où
il rejoint, au sud de Bagdad, le Tigre. La réunion de ces deux fleuves
forme alors le Chott el Arab, frontière naturelle entre l’Irak et
l’Iran, qui se jette dans le Golfe Arabo-Persique, au sud de ce qui
fut le port de Bassora. Les eaux de l”Euphrate sont sources de vie
dans des terres arides. Elles sont aussi, par leur rareté, source de
conflits. La Syrie a irrité l’Irak, son frère ennemi, en y
construisant le barrage de Tabarka. A son tour, la Turquie, en amont,
a réalisé deux ouvrages: le Barrage de Keban, au nord de Malatya, et
le Barrage Atatürk, près d’Urfa, à quelques kilomètres de la frontière
syrienne, créant ainsi de grands réservoirs de retenue, au grand dam
de ses deux voisins arabes.
Voyager le long ou
autour de l’Euphrate est une expérience intense. La région, qui a une
histoire lourde et chargée, offre des paysages grandioses. On peut,
sans hésiter parler de sublime tel que l’envisagent les romantiques
allemands. On pense à Goethe, à Friedrich, à Schinkel. En Turquie, au
sommet du Mont Nemrut Dagi, à 2200 m. d’altitude, on découvre,
serpentant entre les pics montagneux partiellement couverts de neige,
les cours de l’Euphrate et du Tigre. Les deux fleuves qui prennent
tous deux leurs sources dans les montagnes d’Anatolie se sépareront
pour se retrouver en Irak, au sud de Bagdad. L’Euphrate a un aspect
imprévisible et sauvage. En chemin d’Adyaman au Mont Nemrut, le
voyageur passe sur un pont romain qui traverse un cours de rapides et
de cascades d’eau glacées se fracassant contre les rochers. Construit
sous Septime Sévère, le pont était flanqué de 4 colonnes, 2 à chaque
bout. Les colonnes honoraient l’empereur, son épouse, et ses deux fils
Geta et Caracalla. Des 4 colonnes, il reste 3. Pourquoi? La réponse
est à Rome. Caracalla fit assassiner son frère. Et donc retirer sa
colonne. Encore une fois, l’Euphrate joue son rôle de livre d’histoire.
Plus au sud, le fleuve s’est assagi, maîtrisé de force par le barrage
Atatürk. Il devient un grand lac dont les contours, difficiles à
délimiter, s’enfoncent entre les montagnes verdoyantes. Pour le
traverser, il y a un passage de bacs. C’est alors une promenade en
bateau assez bucolique, intermède permettant de frayer avec la
population rurale de la région, en majorité kurde. L’Euphrate est
aussi témoin d’évènements tragiques de l’histoire contemporaine, du
génocide des arméniens à l’exode des kurdes.
- les cités
englouties -
La construction du
barrage a eu des conséquences pour le moins dramatiques pour le
patrimoine culturel de la région. Non loin de Gaziantep se trouvaient
deux grandes cités antiques: Appamée (à ne pas confondre avec
son homonyme en Syrie) et Seleucie-Zeugma. Deux cités jumelles,
situées face à face, séparées par l’Euphrate. Seleucie-Zeugma était
une ville hellénistique qui connut son age de gloire à l’époque
romaine. Bien que connu depuis le XIXe siècle, le site ne fut jamais
fouillé de manière extensive jusqu’à l’annonce de la construction du
barrage. Des fouilles localisées sont entamées dans l’urgence par des
archéologues français et turcs. Les découvertes sont fantastiques.
Sous les décombres, la ville présente des infrastructures urbaines
intactes. Canalisations, égouts. Non moins spectaculaires, les villas
romaines, aux sols entièrement couverts de mosaïques. La qualité est
stupéfiante. Des chefs d’œuvres sont exhumés en 4e vitesse pour être
transférés aux musées de Gaziantep et d’Adiyaman. Mais ils ne
constituent qu’une part infime de la cité qui a disparu à tout jamais
sous les eaux du lac de retenue. Si on peut saluer le sauvetage du
patrimoine nubien en Egypte, (plus spectaculaire ?), on peut
franchement parler ici de patrimoine en péril.
- vers le Lac Assad -
Imperturbable, le
fleuve poursuit son cours. Le paysage change. On le retrouve au nord
est d’Alep dans un cadre enchanteur et verdoyant, comme une apparition
miraculeuse. L’Euphrate devient ce fleuve nourricier, source de vie et
de cultures. C’est après avoir traversé la frontière syrienne que
l’Euphrate prend définitivement le chemin de l’Est, de l’Antique
Mésopotamie. Perçant l’aridité du désert arabe, il est à l’origine
d’une bande, plus ou moins large, de zones agricoles. C’est le
Croissant Fertile, la Jazira (île), qui relie la
Méditerranée au Golfe Persique. Il fut à l’origine d’alliances et de
conflits entre les pays de la région, stratégies savamment orchestrées
par certaines grandes puissances anglo-saxonnes. Mais continuons notre
parcours. La politique peut difficilement échapper. Après le Barrage
Atatürk en Turquie, le Barrage de Tabarka avec le Lac Assad en Syrie (rappelons
aux amateurs le Lac Nasser en Egypte!). Paysage surréaliste. La
blancheur du paysage encadre les eaux bleu turquoise (couleur intense
par beau temps) de ce lac artificiel long de 80 km. La cerise sur le
gâteau, c’est la citadelle de Qalaat el Jabbar. Construite par
les Arabes, elle surplombait le fleuve. Depuis 1975, elle s’est
retrouvée dans les eaux, comme un îlot relié à la terre ferme par une
route. Ce n’est, certes, pas le Mont Saint-Michel, mais c’est une très
belle promenade.
- à Raqqa -
La route descend
ensuite sur Rakka. Fondée par le célèbre calife abbasside Haroun el
Rachid, Rakka est décrite comme étant une cité merveilleuse, pleine de
palais somptueux et de jardins luxuriants. Ceci est le passé.
Aujourd’hui Rakka est une ville paumée, poussiéreuse, sale, qui n’a
d’intérêt que pour les nomades de passage. Rakka n’a même pas la
chance d’être construite sur les bords du fleuve pour avoir quelque
chose de bucolique qui puisse briser sa grise tristesse. Rares sont
les monuments qui évoquent sa gloire d’Antan. On cite la Porte de
Bagdad et les remparts. Pas de quoi s’extasier. Mais d’apprécier le
plan originel de la ville qui était circulaire. Tout comme pour Bagdad,
les architectes abbassides ont pensé Rakka en cité idéale. De ce plan
circulaire il reste que pour circuler dans Rakka, on a le sentiment de
tourner en rond, de se perdre et de revenir à son point de départ...
Quittons cette ville. Vers le Nord, la route traverse des champs de
blé irrigués par des canaux. Il faut venir au printemps quand ils sont
verts et que les femmes entièrement couvertes pour se protéger du
soleil les cultivent. Dans la région qui s’étend au delà de la
frontière turque, se trouvent des villages traditionnels avec des
habitations de forme conique en pain de sucre. 1h de route, le poste
frontière, puis, 30 km plus loin, coté turc, la ville antique de
Harran, au sud d’Urfa. |
- de Halabiyé à Deir
Ezzor -
Mais revenons à nos
moutons. L’Euphrate poursuit son cours. A un point il est le plus
étroit, la célèbre Zénobie fit construire la citadelle de Halabiyé
pour contrôler le trafic fluvial. Elle s’y réfugia par la suite,
lorsque, poursuivie par les romains, elle dut fuir Palmyre. On peut
apprécier l’étendue de cette immense place forte construite sur un
terrain en pente par les imposants remparts qui sont toujours là. Une
petite ascension s’impose, pour admirer la vue et visiter une grande
salle d’époque byzantine. Un espace avec 3 étages superposés et
reposant sur des voûtes en brique. Certaines voûtes s’étant écroulées,
on peut percevoir les 3 niveaux dans une perspective assez
piranesienne. A 100 km de Rakka, se trouve la plus langoureuse Deir
Ezzor. Ville la plus importante de la région (nous lui consacrons une
page à part), pause obligée pour les voyageurs de passage, lieu de
mémoire pour les Arméniens. Un endroit assez bizarre.
Ceux qui arrivent
jusqu'à Deir Ezzor ont généralement l'intention de pousser jusqu'à
Doura Europos et Mari, les deux grandes gloires locales. Sur la route
qui longe l’Euphrate vers l'est jusqu’à la frontière iraquienne, on
peut faire une pause intéressante à Qalaat el Rabbeh (à droite
après Al Mayadin). Une forteresse arabe perchée sur un nid d'aigle et
difficilement accessible. On peut toutefois atteindre la colline de
derrière et avoir une vue magnifique sur le monument en question, mais
aussi sur les rives de l'euphrate. On remarquera les puits de pétrole,
ça et là... Les plus courageux entreprendront, accompagnés de bédouins,
l'ascension de la citadelle. Attention à la terre qui est friable.
- Doura Europos -
A deux heures de Deir
Ezzor, Doura Europos. Fondée par le Séleucides, elle fut,
jusqu'à sa destruction au IIIe siècle de notre ère, une des plus
grandes cités du monde. Le site est effectivement immense... en
superficie. Mais à part une partie des remparts, rien ne dépasse le
sol! Pour ceux qui s’attendaient à une réplique de Palmyre, désolés...
Ne soyons quand même pas de mauvaise foi. Le site est splendide et
l'idée même de cette immense cité perchée au dessus de cet immense
fleuve laisse rêveur. Et puis, vous avez vu Palmyre! Quoi qu'il en
soit, le monument le plus spectaculaire que l'on ait découvert ici est
la Synagogue, dont les parois, recouvertes de fresques,
s’étaient effondrées comme un château de cartes (ou un mille-feuilles),
de manière à ce qu’elles furent dégagées quasi intactes. Cet ensemble
exceptionnel à plus d’un titre – ce type de peintures figuratives est
extrêmement rare dans l’art juif – à été reconstitué au Musée National
de Damas. |
- Mari -
Ceux que Doura Europos
aura déçus (mais que font-ils dans ce bled?) ne devraient pas aller à
Mari (enfin, au point ou ils en sont...), à quelques kilomètres de la
frontière, l'extrémité orientale du pays. Ce qui est fascinant, c'est
qu'il n'y a rien. A l’arrivée sur le site, le gardien indiquera une
sorte de tas de terre en disant d'un air désabusé:"Voici Mari". De la
ville qui joua un rôle glorieux dans l'histoire de la Mésopotamie, on
a retiré de merveilleuses statues en albâtre (aux musées de Damas,
d’Alep et au Louvre). Sur place, nous avons droit à un tas de terre.
La ville étant bâtie en brique crue, les murs se désintègrent
littéralement une fois exhumés. On croirait revoir la fameuse scène
des fresques antiques dans Roma de Fellini! Le Palais Royal
a été fouillé et protégé par une sorte de chapiteau métallique.
Evidement, ce n’est pas une réplique de Versailles.
[Il est clair que ce
n’est pas une soif de belles pierres qui peut motiver une expédition
dans la région. C'est plus un pèlerinage, une façon d’aller au bout du
monde... et de soi même.]
Après Mari, la ville frontière d'Abou Kamal. Le fleuve entre en Irak,
pays des mythiques empires de Babylone et d’Assur, pays des ziggourats
d’Ur et de la mosquée de Samarra et de la tour de Babel. Mais c’est
une autre histoire... |
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